La fin de l’esclave fossile

Introduction

Dans toutes les civilisation avant nous, l’humain a toujours cherché à produire plus, plus efficacement et en plus grand quantité. On a domestiqué le vent, l’eau et les animaux pour qu’ils nous donnent leur énergie. Quand ce ne fut pas assez, on a commencé à utiliser d’autres humains. Bien sur on a utilisé le bois et autres matières organiques pour créer de la chaleur, mais la quantité disponible reste faible et se renouvelle tranquillement.

Jusqu’au jour où on découvre le charbon minéral autour de l’an 1000. Qui est en fait, des arbres et de la matière organique produites avec l’énergie du soleil qui s’est accumulée sur des millions d’années puis compressés à haute température pour obtenir finalement, du bois compact! Est venu ensuite le pétrole qui vient de la vie marine qui était présente dans les bas fond de l’océan. Ces énergies ont permis à votre civilisation de croître très rapidement.

Le CO2 qu’on remet dans l’atmosphère avait mis des millions d’années à être emmagasiné. Mais ça c’est un moindre problème en fait. La vie s’est toujours adaptés aux changements climatiques, aux volcans, aux glissement de terrains, au changement pluviométrique, etc. Quand les conditions sont mauvaises d’un côté, elles deviennent meilleure ailleurs et la vie s’adapte. Je vous parle de la VIE au sens large. Que la plupart des villes côtières soient submergées dans quelques dizaines d’années, c’est juste un problème d’urbanisme! Les gens vont déménager ou se promener en bateau. Que les océans s’acidifient, la vie a vu pire! On voit déjà certaines espèces de coraux s’adapter. Le problème est plus large. Ce n’est pas une question de sauver la planète, mais bien de se rendre compte que notre civilisation actuelle prendra fin. Et plus vite qu’on aurait pu l’imaginer.

L’incapacité de l’humain à voir plus loin que la prochaine paie!
L’humain est un animal comme les autres! Il fait sa petite vie, se reproduit, fait des déchets et meurt. Comment lui en vouloir de ne pas prendre des mesures bienveillante pour le bien des génération future? Il n’en est pas capable. En fait, certains sont capables, mais le 95% des humains sont incapables. Ce n’est pas une question d’intelligence ou de volonté, c’est juste la manière que le cerveau est fait. Une sorte de rouage qui permet à l’individu de continuer d’avancer, de produire, d’utiliser un matériel et d’en ressortir quelques chose de transformé à l’autre bout. ex: prendre un arbre et en faire une table! Si l’humain se posait trop de questions à savoir si cet arbre pourra servir à quelqu’un dans 100 ans, il ne ferait pas de table. L’humain n’est pas un chevreuil qui broute et se déplace pour trouver sa nourriture, plus maintenant. Les anciens peuples suivaient les migrations des grands herbivores. Maintenant, il fait pousser sa nourriture où il le veut. Il développe des techniques et change l’environnement autour de lui pour qu’il réponde à ses besoins. Mais lorsqu’il modifie son environnement, il est très peu capable d’imaginer les impacts à long terme de ses actions sur l’étendu plus large que ce qu’il peut voir directement dans sa vie immédiate. Et si ce n’est pas lui qui coupe l’arbre, ce sera le prochain.

Le modèle écologique s’applique à l’humanité aussi
Dans la nature, une population animal rencontre ses limites écologiques assez rapidement. On voit une population de lièvre diminuer suite à une augmentation de lynx. Deux ans plus tard, les portées de lynx diminuent parce qu’il y a moins de proies, puis la population de lièvre augmente, parce qu’il y a moins de prédateur. Il s’en suit ainsi un équilibre. Mais les courbes de croissances, décroissances sont rapides et observables dans notre réalité à nous. Le cycle du lièvre s’étant sur 10 ans environ. Lorsque le lièvre rencontre son maximum de population (après avoir connu une croissance suite à l’abondance de ressources), il s’en suit une période difficile de malnutrition, de maladie et de forte mortalité. Puisque nous n’avons pas de prédateurs, ce sont les maladies, le stress et les désordres psychologiques et sociaux qui vont nous stabiliser.

L’effondrement, rien de plus simple
Notre civilisation a complètement défoncé les variables écologiques en utilisant les énergies fossiles. Mais les énergies fossiles ont une fin. Il n’y a pas de forêt au centre de la terre qui se fossilisent et poussent du charbon à la surface pour qu’on le cueille comme des patate à la fin de l’été. C’est dommage, mais c’est la réalité. On arrive au maximum des ressources planétaires. On arrive à la pointe maximum du cycle de cette civilisation basée sur les énergies fossiles. Ce sera une déconstruction lente et trépidante. Nous arrivons au sommet de la courbe et on redescendra plus ou moins vite.

Le fait de le savoir ne changera rien à la finalité. C’est juste impossible de faire quelque chose pour ça! À la gang de milliards de tatas qu’on est rendu… même si le 5% crie de faire autrement, il y aura un 95% qui ne voudront rien entendre. Alors faire de l’anxiété pour ça ne sert à rien, et je vous rassure, vous pouvez continuer à vivre votre vie normalement… presque.

Tout est une question d’énergie

L’humanité a toujours suivi l’influence de l’énergie. Il y a 10 000 ans, les humains se sont sédentarisé suite à la stabilisation du climat permettant l’agriculture. Au lieu de suivre les troupeau et les changements dans la végétation, ils pouvaient faire pousser la nourriture à un endroit précis en pouvant prévoir d’une année à l’autre la quantité de nourriture qui sera disponible. À cette époque, l’énergie est la quantité de nourriture pouvant donner de la force à l’humain. Lorsque la nourriture est abondante, l’humain a le temps et l’énergie pour innover et inventer de meilleurs outils ou techniques pour améliorer sa situation. Le climat a cependant connu des hauts et des bas depuis que l’agriculture est né.
Au moyen âge en Europe, il y a eu un maximum de température s’échelonnant d’autour de l’an 950 à 1350. La période médiévale a été une période d’innovation importante pour l’humanité. À la même période, la population a aussi connu une croissance fulgurante. À partir de 1350, l’Europe a connu le début d’un petit âge glacière qui aurait été causé par l’éruptions de volcans en Indonésie en 1257. Les hivers sont devenus plus froids et plus long. Les étés trop pluvieux pour réussir à faire des récoltes de grains satisfaisants. Avec ainsi moins de nourriture, la famine et la maladie a commencé à réduire la taille de la populations.

Ce qui s’est passé au début de l’ère industrielle, c’est une croissance qui ne tenait plus compte des limites écologiques normales. Cette croissance n’a pas été poussée par le génie de l’être humain seul, mais bien par l'abondance des énergies fossiles. L’énergie ainsi disponible a permis le développement de machines et de techniques comme les engrais pour produire plus de nourriture. Ainsi, plus de gens ont pu passer plus de temps à étudier la science et trouver des remèdes aux maladies et autres problèmes liés aux limites écologiques auxquelles nous sommes normalement confrontés.

Mais vous vous demandez si ce que je vous raconte tien la route? Lisez la suite!


Les données

1. L’étude des systèmes dynamiques, Limit to growth 1972

En 1970, Le Club of Rome, un groupe d’intellectuels et d’économistes ont mandaté un groupe de chercheur du MIT de Boston d’étudier la croissance économique et matérielle et ses impacts pour vérifier si ce modèle était viable dans le temps. Le principe était simple, faire intéragire cinq variables (la population, les ressources non renouvelable, la production agricole, la production industrielle et la pollution) et analyser divers scénarios selon la manière dont les ressources sont utilisées. Au départ il y avait 13 scénarios. Comme par exemple, si on utilise très peu de ressources, il y aura peu de pollution, mais aussi moins de production agricole et donc une moins grande population. Ce n’est évidement pas ce qui s’est produit. Le scénario que notre civilisation a suivit se nomme: BAU (Buziness As Usual traduction: Faire comme on a toujours fait) En utilisant beaucoup de ressources, la production agricole a grandement augmenté tout comme la production industrielle, provoquant une augmentation de la population et de la pollution. Mais la chose vraiment impressionnante est qu’au lieu d’être une ligne droite diagonale allant sans fin vers l’infini, cette ligne a plutôt une forme de cloche. C’est à dire qu’après avoir eu une augmentation phénoménale, elle redescend aussi vite qu’elle a monté!

Un des meilleur document à ce sujet est l’article de Graham Turner écrit en 2015. C’est une retrospective qui compare Limit to growth de 1972 avec les données réelles jusqu’en 2014.

Pour finir, un des chercheur qui a travaillé sur Limit to growth de 1972 a dit dans une des rare entrevue qu’il a accordé récemment: ( Meadows 2021) : “De tous les scénario enviables et souhaitables pour l’humanité, aucun n’est maintenant possible à atteindre.”

Nous n’avons pas été capable d’être intelligent, prévoyant et bienveillant. Nous avons fait comme les lièvres.


2. Le taux de retour Énergétique (TRE) ou Energy Return On Investement (EROI)

Si vous n’êtes pas encore convaincu? Alors comment expliquer que le coût d’extraction du pétrole monte sans cesse? C’est simplement dû au fait que pour obtenir de l’énergie, il faut y mettre de l’énergie. Et comme les énergies fossiles sont épuisables, les sources d’approvisionnement sont toujours plus loin, plus creux, plus au large ou juste mélangées à d’autre substances. Avant 1950, aux États-Unis, pomper du pétrole était presqu’aussi facile que de mettre une paille dans un verre d’eau! Pour un baril d’énergie investi on en sortait 40! De nos jours, en investissant 1 baril d’énergie on en retire autour de 5!

Donc en simple, quand ça ne sera plus rentable d’aller chercher du pétrole, bien l’économie n’ira vraiment pas bien!

Complément d’information: Wikipédia - Taux de retour Énergétique

https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsta.2013.0126

3. Les énergies vertes, oubliez ça!
HA! mais vous allez me dire qu’il y a les énergies renouvelable!! C’est vrai! on est sauvé! Ha mais non… En réalité, les énergies “vertes” ne sont que le prolongement des énergies fossiles. Il est impossible de construire une éolienne, un panneau solaire ou un barrage hydroélectrique seulement avec des énergies vertes. Donc ça prend de l’énergie fossile pour faire de l’énergie verte! La transition ne va malheureusement pas assez vite. Il aurait fallu commencer à construire des éoliennes en 1960 et étirer l’utilisation du pétrole américain sur 200 ans ou plus! C’est plate mais en 1970 la civilisation a eu son premier choc et nous n’avons rien appris depuis.

Les énergies renouvelables ne constituent présentement même pas 10% de la masse d’énergie produite de nos jours. D’accord, si on considère la biomasse comme le bois et les déchets organique on monte à 15%. Donc ça signifie que 85% de notre mode de vie actuel repose sur les énergie fossiles. Et même au Québec, où l’énergie pour nos maisons et nos industries provient de l’hydroélectricité, on en ressentira les impacts. Quand nos voisins du sud n’auront plus d’argent ou de ressource pour faire leur électricité à base de pétrole ou de charbon, vers qui se retourneront-ils pour les alimenter? Et comme il n’y en aura pas assez pour soutenir tout ce beau monde, il faudra partager, s’annexer ou partir en guerre. Les coupures de courant rotatives est une option à envisager. Six heures de courant pour un, 6h de courant pour l’autre, ça c’est si ça va bien.

Ensuite, j’espère que les camions de maintenance du réseau électrique fonctionnent tous à l’électricité!

Le graphique suivant montre la consommation d’énergie mondiale selon le type. Je n’invente rien! Cherchez si vous voulez d’autres sources, vous arriverez au même résultat. https://ourworldindata.org/energy-production-consumption

IMPORTANT!! À chaque nouveau type d’énergie qui a pris de l’amplitude, jamais cette énergie a remplacé celle d’avant. Donc en clair, chaque énergie qu’on a trouvé de plus, la demande a augmenté ensuite. On a pas plafonné la quantité d’énergie utilisé, on a augmenté la quantité de choses, de confort et de loisir possible grâce à l’augmentation d’énergie disponible.

Ha! Mais nous au Québec on a des barrages hydro-électriques!

Dans l’article “Et non, l’électricité n’est pas la principale source d’énergie consommée au Québec” on montre les types d’énergies consommées au Québec en 2018

  • 55% de l’énergie consommée en 2018 provenait des hydrocarbures (pétrole, gaz naturel, charbon et gaz liquide);

  • 38% de l’hydro-électricité; et

  • 7% des biocombustibles (bois).

Si ces chiffres prennent en considération l’importation de nos produits venant de l’étranger, il faudra considérer réduire d’au moins 50% notre consommation d’énergie pour absorber les changements du manque de d’énergie fossile à venir.

Si ces chiffres ne prennent pas en compte les produits produits ailleurs et importés ici, on ne sera pas mieux que le reste de la planète et on devra s’approcher d’une réduction de 90% de notre consommation par rapport à ce qu’on utilise en ce moment.

4. Le PIB planétaire a atteint un plateau

https://www.macrotrends.net/countries/WLD/world/gdp-per-capita

Les économistes sont bien bon pour nous faire miroiter une croissance sans fin, ou du moins, regarder si près dans le future, qu’ils peuvent se venter de prédire quand le marcher va augmenter ou descendre. Mais il est important de regarder l’ENSEMBLE d’une période pour y voir plus clair.

Depuis 1960, le PIB mondial a toujours été en croissance constante. Puis autour de 2000 le tout s’est acceleré. En 2008 suite au crash, ça s’est mis à ralentir et à onduler.

Les gens qui croient qu’on peut faire fonctionner un système sur la croissance sans fin sur une planète aux ressources limités sont soient débiles profond.. ou des économistes!! (Jean-Marc Jancovici)

5. Paradox de l’effet rebond
L’effet rebond (Jevons paradox) est le principe que lorsqu’on trouve une solution technique pour faire un travail plus efficacement, la demande et la charge de travail augmente par la suite. Que ce soit l’efficacité d’une machine, une technique manuelle ou simplement une voie de plus sur une autoroute, le résultat est la même. Si on ajoute une voie sur une autoroute surchargée à l’heure de pointe, quelques années plus tard, plus de gens se seront installés autour de cet accès puis le traffic sera de retour.

En d’autres mots, plus on rend efficace un procédé, l’énergie ainsi économisée n’est pas mis en banque, mais plutôt utilisé pour faire plus de travail. Donc avec plus d’énergie libéré, on fait plus de travail!

6. Fluctuations du prix des commodités

Une chose intéressante des systèmes dynamiques est que lorsque le système s’approche du point milieu de bascule, chaque variable se met à fluctuer. Un peu comme une toupie qui garde son équilibre au début, puis se met ensuite à vaciller d’un côté et de l’autre puis s’arrête et tombe. C’est donc dire que l’énergie permet de garder la stabilité du système et garder l’équilibre. Mais quand l’énergie vient qu’à manquer, plusieurs balancements s’enchainent pour tenter de garder le système en équilibre. Puis éventuellement tout s’écroule.

En ce moment il y a deux variables qui poussent les destabilisations, l’énergie et les changements climatiques ou plutôt, les extrêmes générés par les changements climatiques. L’énergie fossile viendra qu’à manquer, on a déjà passé au moins 3 ou 4 chocs, pour à chaque fois repartir sur une croissance assez stable. Présentement, le prix du pétrole brute fluctue de manière de plus en plus prononcé pour des raisons anodines des aléas des nouvelles planétaire. La valeur ne repose presque plus sur la demande et l’offre réelle. Une tempête, une élection, une entreprise en faillite, un nouveau variant. Tout est prétexte à faire bouger la valeur. (texte écrit avant la guerre en Ukraine)

7. Bonus - Mousse Utopia, le paradis des souris!

Entre 1960, un chercheur du nom de John B. Calhoun a construit un immense vivarium avec des dizaines de cachettes pour faire des nids, du matériel à nidification en quantité, plusieurs mangeoires et plusieurs abreuvoirs. Le paradis à souris! Il y a mis quelques couples de souris et les a laissé se reproduire. Sans prédateur ni maladie, la population a augmenté rapidement. À chaque 55 jours, leur nombre doublait. Au bout de 600 jours et une population de 2200 souris tout à chamboulé. La population s’est mise à décliner très rapidement jusqu’à s’éteindre TOTALEMENT. Il n’en restait plus une vivante à la fin. Pourtant, leur habitat aurait pu physiquement en accueillir 1500 de plus si tout le monde était resté dans son petit nid et sortait seulement pour aller manger et boire. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé.

Les comportements ont commencé à devenir mauvais pour la survie de la colonie. Le niveau d’agressivité s’est mis à augmenter. Les batailles et les morsures étaient de plus en plus fréquentes, je vous rappelle qu’elles avaient accès à de la nourriture et de l’eau à volonté. Des agressions sexuelles avaient lieux sans cesse autant sur les femelles que les mâles. Les femelles avaient de plus en plus de difficulté à mettre au monde une portée à cause du stress d’une population trop nombreuse. Celles qui réussissaient les abandonnaient ou les mangeaient. Certains individus étaient les souffres douleurs et se faisaient attaquer sans cesse par les autres allant éventuellement jusqu’à la mort. Les individus se regroupaient à certaines mangeoires pour se battre pour la priorité, alors que d’autres mangeoires étaient libres. Mais le comportement le plus surprenant était de jeunes souris, qui vivaient retirés de l’activité journalière du groupe. Ils vivaient isolés et sortaient lorsque les autres dormaient pour manger et boire. Ils ne se reproduisaient pas. Ils étaient appelés les “Beautiful ones” “les magnifiques”. Ils passaient leur temps à se nettoyer et prendre soin de leur fourrure. Ils n’avaient pas de trace de violence. Ce fut les derniers à survivre mais ne purent pas relancer la colonie puisqu’ils avaient perdu tout comportement normal de soutiens de l’espèce. Éventuellement, il semble que ce soit les rencontre sociaux répétés d’un trop grand nombre d’individus qui a mené à l’inxtinction de la colonie. https://youtu.be/0Z760XNy4VM

Je ne sais pas vous, mais je trouve qu’on peut tracer plusieurs parallèles avec notre la société d’aujourd’hui. Les comportements sociaux des humains qui sont des singes et non des rongeurs sont beaucoup plus complexe que ceux des souris. Mais il n’en reste pas moins que certains comportements se ressemblent. Prenez juste le souffre douleur. Prenez un groupe d’enfants dans une école où ils sont 600 dans une cour de récréation, les problèmes d’agressivité et d’hyperactivité augmentent. Prenez ces 600 élèves, placez les par groupe de 10 dans 60 petites cour aménagées en nature avec des arbres, vous n’aurez pas ce niveau de violence. Et les Beaufitul ones, de plus en plus de jeunes adultes décident de ne pas avoir d’enfants. Le taux de natalité diminue partout.

Cette recherche a été faites aussi avec des rats par le même chercheur, et également par un chercheur Québecois, Gilles Thérien en 1973. Vous pouvez visionner son film Ratopolis ici.

Le paralèlle a souvent été fait entre ces expériences et les difficultés de notre société. Un tas d’articles existent à ce sujet. Est-ce que c’est ce qui nous attend? Ou bien les limites de l’environnement vont ralentir notre croissance avant qu’il ne reste que des magnifiques qui prennent soins de leur corps?

Conclusion

Je ne parle pas de décroissance! Je vous parle d’effondrement! Mais il ne faut pas paniquer! ça va s’effondrer… tranquillement. Dans le prochain 20 ans, on verra la qualité de vie générale diminuer de plus en plus. Le petit confort des années 70-80 c’est terminé. Les tours en machine le dimanche matin c’est fini, en fait ça fait longtemps que c’est fini mais vous comprenez ce que je veux dire!

Pour en savoir plus!

Si le sujet vous intéresse, je vous invite à écouter:

  • Conférence de Jean-Marc Jancovici, ESCP Business School, 2021 https://youtu.be/LCZQZMpfAWE

  • Entrevue avec Jean-Marc Jancovici, LIMIT, “Oui, c’est un peu la merde” 2021 https://youtu.be/AOJzHwhvWnQ

  • Un reportage en français sur Dennis Meadows, Limit to growth, 2014 https://youtu.be/uTrP3escs0s


ALORS ON FAIT QUOI?!

Lisez la suite ici!